méthodologie

 


L'approche méthodologique de ce weblog est inspirée de l'esprit du programme européen "Former et éduquer tout  au long de la vie". A partir d'une expérience ou d'apprentissages, déduire les compétences induites en décrivant les activités réalisées, les résultats obtenus et le contexte dans lequel l'expérience s'est déroulée. Dans ce weblog, il s'agit d'expliquer comment on acquiert une expertise dans un domaine particulier. Il n'existe pas de parcours linéaire ni exemplaire. Un intérêt personnel et des opportunités expliquent les raisons d'un engagement. Le hasard et la nécessité.

L'approche suggérée par le Comité associations de l'Ordre des experts comptables (OEC) sur le bénévolat est à la fois pratique et technique, liée à leur domaine d'expertise qui exige une vigie règlementaire et législative très attentive. Les experts comptables sont une profession réglementée, régie par l’Ordre des experts-comptable, soumise à un code de déontologie et à des normes professionnelles. Ils sont obligatoirement inscrits au tableau de l’Ordre des experts-comptables, ils prêtent serment lors de leur inscription , font l’objet de contrôles réguliers sur leur activité professionnelle , et sont soumis à une obligation d’assurance civile professionnelle (Ordre national des experts comptables- https://www.experts-comptables.fr/devenir-expert-comptable/qu-est-ce-qu-un-expert-comptable). Ils participent également à la décision publique, notamment en matière sociale, fiscale et comptable.

 La présidente de l'iriv a été sélectionnée comme personnalité qualifiée au sein du Comité associations de l'Ordre des experts comptables (OEC) d'Ile de France pour son expertise sur la thématique du bénévolat/volontariat. Elle l'a acquise grâce à une succession d'expériences, qui ont enrichi son apprentissage, ses connaissances et ses compétences.

Elle a commencé à travailler sur le théme du bénévolat en 1992, dans le cadre d'un Groupe de travail du Conseil de l'Europe (Strasbourg) dédié au "Bénévolat  dans le sport". Il était lié aux travaux d'un autre Groupe de travail sur "Le financement du sport en Europe" qui a initié un rapport européen sur ce thème dans 12 pays européens. A l'époque, la présidente de l'iriv était chargée de mission au Ministère de la Jeuness et des Sports, coordinatrice du rapport européen destiné à préparer une Conférence informelle des Ministres des Sports  (Strasbourg, 1994).

Cette première expérience professionnelle, à un niveau européen, lui a permis de rassembler des données et des analyses inédites qu'elle a proposées à la Documentation française, éditeur public, qui a accepté de les publier dans un premier ouvrage "Bénévolat et volontariat dans la vie économique, sociale et politique" en 1997. Cette publication a coïncidé avec la création de son Institut de recherche et d'information sur le Volontariat (IRIV), association loi de 1901. Depuis 1997,  elle a publié d'autres ouvrages sur le bénévolat aux éditions De Boeck (Bruxelles, 2006) ou Larousse (Paris, 2011) grâce aux connaissances acquises par le biais des nombreux projets européens qu'elle a initiés ou auxquels elle a été associée dans le cadre du programme "Former et Eduquer tout au long de la vie", rebaptisé Erasmus + depuis 2013.

Les projets européens permettent de combiner théorie et pratique, dans un domaine d'expertise donné. L'approche par la compétence a inspiré de nombreux projets proposés dans le domaine associatif ; ils ont pour fonction de documenter les politiques publiques européennes. Les nombreux projets nationaux et européens auxquels a été associé l'iriv ont permis de professionnaliser l'approche du bénévolat. Ce n'est pas juste une activité de temps libre pour les autres, mais une expérience qui permet d'acquérir des connaissances, et des compétences dont on peut se prévaloir sur le marché du travail ou pour accéder à une formation (reconnaissance par plusieurs Universités ou écoles dans les dossiers des candidats). Cette approche n'est pas utilitariste mais pragmatique. Un bénévolat n'est pas fondé sur un altruisme pur (sans contrepartie) mais sur un quasi-altruisme (contrepartie à définir par chaque bénévole). Il est utile de le savoir dans un contexte de plus en plus concurrentiel où la différenciation est essentielle. La concurrence est rude entre associations pour bénéficier de la subvention publique, et s'est exacerbée depuis les années 2000 avec une mise en concurrence obligatoire des organisations à but non luvratif pour bénéficier des fonds européens, et nationaux, dans le cadre d'appels à projets publics.


 

 

 

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